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Au bonheur des ogres par Daniel Pennac ont été vendues pour EUR 7,70 chaque exemplaire. Le livre publié par Gallimard. Il contient 286 pages et classé dans le genre Boutiques. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 3.8 des lecteurs 408. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
Description du livre Au bonheur des ogres : OLNI - Objet Littéraire Non Identifié - 2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.OLNI - Objet Littéraire Non Identifié
Par L'Ivre Lecteur
Employé au bureau des réclamations, Benjamin Malaussène a pour mission de servir de bouc émissaire et d’apitoyer les clients mécontents pour éviter au Magasin de coûteux dépôts de plaintes. Une tâche dont il s’acquitte aussi bien du côté professionnel qu’il ne substitue du côté privé à une mère toujours absente – et toujours enceinte – en s’occupant de sa fratrie. Ses 3 sœurs tout d’abord : Louna, à peine majeure, amoureuse d’un médecin, enceinte et sur le point d’expulser son petit locataire, Thérèse, dont la vie est guidée par les astres et l’alignement des planètes et Clara, qui immortalise les moindres scènes de leur quotidien avec son Leica. Ses 2 frères ensuite : Jérémy, l’enfant terrible de la famille et le Petit, âgé de 5 ans à peine et qui ne rêve que d’ogres.Le quotidien déjà mouvementé de Benjamin vole en éclats quand la première bombe explose au Magasin et fait une première victime. Rapidement suivie d’une deuxième, puis d’une troisième. A chaque fois présent sur les lieux du crime, Benjamin devient rapidement le suspect numéro un. Il commence alors à mener l’enquête avec l’aide de Tante Julia, une journaliste rencontrée au rayon mode féminine alors qu’elle était occupée à chaparder un pull en shetland et de sa sœur Clara.C’est avec une gouaille certaine, qui n’est pas sans rappeler celle de San-Antonio, que Daniel Pennac, d’explosion en explosion, nous promène dans les rayons du Magasin. Entre métaphores et jeux de mots, l’humour et l’auto-dérision du héros côtoient le sordide d’une affaire vieille d’un demi-siècle. Plus que le suspense d’une enquête qui n’en est une qu’à moitié, c’est le côté joyeusement invraisemblable de l’embrouillamini dans lequel se mélangent sans vergogne les nombreux personnages, tous hauts en couleurs, qui accroche le lecteur.Un bouquin furieusement atypique, joyeusement décalé, sorte d’OLNI (objet littéraire non identifié), qui s’offre qui plus est – et au lecteur en même temps – le luxe de ne sacrifier jamais aux délices de la langue française.Un bouquin que, comme Monsieur Jourdain, j’avais sans le savoir (une regrettable erreur d’inventaire…) et sur lequel j’ai finalement mis la main grâce à un petit café (et à la discussion qui va autour) avec un collègue, que je remercie pour cela.Découvrez mes autres critiques sur mon blog : L'Ivre Lecteur 286pages. poche. Broché.Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d'un grand magasin parisien où il est chargé d'apitoyer les clients grincheux. Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d'attentats aveugles. Attentats ? Aveugles ? Et s'il n'y avait que ça ! Quand on est l'aîné, il faut aussi survivre aux tribulations de sa tumultueuse famille : la douce Clara qui photographie comme elle respire, Thérèse l'extralucide, Louna l'amoureuse, Jérémy le curieux, le Petit rêveur, la maman et ses amants... Le tout sous les yeux de Julius, le chien épileptique, et de Tante Julia, journaliste volcanique. Quel cirque ! Avec ce premier tome des aventures de Malaussène, on plonge avec bonheur dans un univers baroque. Pennac multiplie les personnages secondaires, les digressions. Ça grouille comme dans une fourmilière. Le rire n'est jamais loin des larmes, le sordide côtoie le sublime. --Bruno Ménard
Par L'Ivre Lecteur
Employé au bureau des réclamations, Benjamin Malaussène a pour mission de servir de bouc émissaire et d’apitoyer les clients mécontents pour éviter au Magasin de coûteux dépôts de plaintes. Une tâche dont il s’acquitte aussi bien du côté professionnel qu’il ne substitue du côté privé à une mère toujours absente – et toujours enceinte – en s’occupant de sa fratrie. Ses 3 sœurs tout d’abord : Louna, à peine majeure, amoureuse d’un médecin, enceinte et sur le point d’expulser son petit locataire, Thérèse, dont la vie est guidée par les astres et l’alignement des planètes et Clara, qui immortalise les moindres scènes de leur quotidien avec son Leica. Ses 2 frères ensuite : Jérémy, l’enfant terrible de la famille et le Petit, âgé de 5 ans à peine et qui ne rêve que d’ogres.Le quotidien déjà mouvementé de Benjamin vole en éclats quand la première bombe explose au Magasin et fait une première victime. Rapidement suivie d’une deuxième, puis d’une troisième. A chaque fois présent sur les lieux du crime, Benjamin devient rapidement le suspect numéro un. Il commence alors à mener l’enquête avec l’aide de Tante Julia, une journaliste rencontrée au rayon mode féminine alors qu’elle était occupée à chaparder un pull en shetland et de sa sœur Clara.C’est avec une gouaille certaine, qui n’est pas sans rappeler celle de San-Antonio, que Daniel Pennac, d’explosion en explosion, nous promène dans les rayons du Magasin. Entre métaphores et jeux de mots, l’humour et l’auto-dérision du héros côtoient le sordide d’une affaire vieille d’un demi-siècle. Plus que le suspense d’une enquête qui n’en est une qu’à moitié, c’est le côté joyeusement invraisemblable de l’embrouillamini dans lequel se mélangent sans vergogne les nombreux personnages, tous hauts en couleurs, qui accroche le lecteur.Un bouquin furieusement atypique, joyeusement décalé, sorte d’OLNI (objet littéraire non identifié), qui s’offre qui plus est – et au lecteur en même temps – le luxe de ne sacrifier jamais aux délices de la langue française.Un bouquin que, comme Monsieur Jourdain, j’avais sans le savoir (une regrettable erreur d’inventaire…) et sur lequel j’ai finalement mis la main grâce à un petit café (et à la discussion qui va autour) avec un collègue, que je remercie pour cela.Découvrez mes autres critiques sur mon blog : L'Ivre Lecteur 286pages. poche. Broché.Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d'un grand magasin parisien où il est chargé d'apitoyer les clients grincheux. Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d'attentats aveugles. Attentats ? Aveugles ? Et s'il n'y avait que ça ! Quand on est l'aîné, il faut aussi survivre aux tribulations de sa tumultueuse famille : la douce Clara qui photographie comme elle respire, Thérèse l'extralucide, Louna l'amoureuse, Jérémy le curieux, le Petit rêveur, la maman et ses amants... Le tout sous les yeux de Julius, le chien épileptique, et de Tante Julia, journaliste volcanique. Quel cirque ! Avec ce premier tome des aventures de Malaussène, on plonge avec bonheur dans un univers baroque. Pennac multiplie les personnages secondaires, les digressions. Ça grouille comme dans une fourmilière. Le rire n'est jamais loin des larmes, le sordide côtoie le sublime. --Bruno Ménard
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